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Première conséquence de l’absence de projet de loi de finances 2025 : les suppressions d’emplois 2025 à la DGFIP (et dans les autres secteurs de la fonction publique d’État, notamment l’éducation nationale) sont suspendues.
S’agissant de la perception des impôts, de la capacité d’emprunt de l’État et des organismes de sécurité sociale ainsi que du déblocage des crédits nécessaires à l’exécution des services publics, une loi spéciale et des décrets spécifiques seront votés et promulgués avant la fin 2024, les discussions budgétaires reprenant en 2025 avec le nouveau gouvernement.
Pour la DGFIP : les 550 destructions d’emplois sont suspendues.
Il en va de même de la mesure Kasbarian des 3 jours de carence et de l’indemnisation à 90 % à partir du 4ème jour d’arrêt de travail.
Par contre la suppression de la GIPA est actée puisque c’est un décret Ministériel qui en instaure chaque année la mise en place, décret qui, pour 2025, n’a pas été pris.
Et il ne faudra pas compter sur le Premier Ministre Béarnais pour revenir là dessus.
Macron/Barnier ... Macron / Bayrou ...... même combat : préserver le capital et s’en prendre à l’immense majorité de la population pour combler un déficit qu’ils ont eux-même créés en multipliant les mesures fiscales au bénéfice des plus aisés et en asséchant les recettes fiscales de l’État.
Ainsi, pour "financer" les exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les entreprises ( sans distinction puisque les principales bénéficiaires sont les plus grandes entreprises) ce sont notamment les recettes de TVA censées financer le budget de l’État (les services publics) qui viennent compenser ces exonérations :
Pour 2025 les exonérations inscrites au PLFSS 2025 se chiffraient à 90 milliards d’euros ! ( voir note jointe), essentiellement compensées par les recettes de TVA ( taxe injuste s’il en est que nous payons toutes et tous et dont le poids est proportionnellement plus important pour les revenus modestes) .
Le changement de politique économique et sociale ne sera possible que par la mobilisation sociale l’instauration d’un rapport de force...... à l’heure où 64 % des Français souhaitent la démission d’Emmanuel Macron.
Article publié le 16 décembre 2024.