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Forgeard : 2,5 M ??? de plus-values

Une fois de plus en quelques jours, Noël Forgeard se retrouve au c ??ur de la tourmente non pas dans la crise Airbus, cette fois-ci, mais dans l’enquête pour délit d’initiés. Même s’il n’est pas entendu par la brigade financière cette semaine, son tour viendra dans les prochaines semaines ou mois de l’enquête. En tant qu’ancien PDG d’Airbus et coprésident d’EADS, il a en effet vendu 162 000 actions du groupe, empochant au passage 2,5 millions d’euros de plus-values ! Somme à rajouter aux 8,4 M ??? de son golden parachute suite à son éviction d’EADS. Il avait exercé ses stock options en mars 2006 avec ses trois enfants alors que moins de trois mois plus tard, l’action EADS dévissait en Bourse à cause des retards de l’A380. L’ancien patron a agi vite puisque le 15 mars 2006, il a exercé ses options sur 108 000 actions touchées à 16,96 euros pour les revendre immédiatement à un cours de 32,01 euros. La même opération a été réalisée sur 54 000 actions touchées à 15,65 euros. Une semaine avant, Noël Forgeard avait déjà levé une option sur 131 000 actions. A titre de comparaison, le cours du groupe aéronautique a clôturé, hier, à 23,60 euros.

Par ailleurs, entre le 15 et 17 mars, ses trois enfants, Louis, Catherine et Marie Forgeard ont vendu chacun 42 666 actions à un prix moyen de 32,82 euros. Le produit de cette vente est de 1,4 million d’euro par enfant soit 4,12 millions au total.

On se souvient d’un Noël Forgeard qui démentait bec et ongles sur les ondes de radio le lendemain de cette affaire avoir jamais été au courant des retards de l’A380. Il s’est borné à expliquer qu’il avait exercé la levée de ses options conformément aux dates prévues par son groupe EADS qui lui emboîtait le pas en parlant de « malencontreux hasard de calendrier ». D’autres patrons du groupe sont visés par l’enquête du juge Courroye et notamment Fabrice Brégier. A l’époque patron de la filiale Eurocopter, ce polytechnicien passé par l’ ??cole des Mines est désormais le numéro deux d’Airbus, bras droit de Louis Gallois. Il a vendu 40 000 actions au cours de 35,16 euros, dégageant dans la foulée un bénéfice de 535 500 euros.

Copyright article de "La Dépèche du Midi" du 25/04/07

Article publié le 25 avril 2007.


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