vous êtes ici : accueil > EN LUTTE ! > Luttes locales

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Après l’échec de la modération, les facteurs de Millau sont exaspérés

Qu’est-ce que la préfecture ne comprend pas ? L’incapacité au dialogue de la Poste ? Les conflits de l’ouest Aveyron en juin en témoignent. Son incapacité à savoir négocier après 26 jours de grève ?

Les grévistes demandent depuis plusieurs semaines (le 20 octobre exactement) que la préfecture mette en place une médiation pour trouver une issue au conflit qui dure depuis le 17 octobre.

Malgré le fait que Mme la sous-préfète et Mme la maire, rencontrées lors de l’inauguration de la gare de Millau, aient reconnu que seule une médiation pourrait aboutir à une fin de conflit, M. le Préfet a mis en place une modération.

Le modérateur a assisté aux négociations sans intervenir, veillant simplement au bon déroulement de l’instance.

Le jeudi 9 novembre, La Poste a fait une proposition sur l’intégration des imprimés publicitaires, les aider avec deux intérimaires durant un an et après assumer cette charge de travail, charge dont aucun écrit a été fourni par La Poste. Cette proposition ne correspondait pas à la demande initiale des grévistes. Montrant leur volonté de mettre un terme à cette situation qui dure depuis 26 jours, ils ont souhaité connaitre la proposition de l’emploi par la direction, deuxième point de désaccord depuis le début. Il est évident qu’en fonction du nombre de positions de travail maintenu ou supprimé, le travail est faisable ou non.

La direction est restée sur le même nombre de positions de travail supprimées ne faisant aucun pas vers les grévistes.

Les postiers ont cru à une issue, mais se retrouvent à nouveau dans l’impasse et sont exaspérés.

Ils ont donc demandé à leurs représentants syndicaux de ne plus participer à ces simulacres de négociations mettant fin à cette modération.

Ils réitèrent leur demande de mise en place d’une médiation par la préfecture, urgemment. La situation des grévistes qui ont perdu 26 jours de salaire est plus que préoccupante (certains vivent avec la prime d’activité) et doit être prise en considération par l’Etat, ainsi que celle des usagers pénalisés par ce conflit.

Le combat des facteurs est clair, ils se battent pour arriver à faire leur travail, M. le Préfet préférerait-il qu’ils abandonnent ? Les millions versés par l’Etat à La Poste ne justifient-ils pas que les représentants de l’Etat aient leur mot à dire sur la qualité de service ? Quelle importance ont les conditions de travail dans une entreprise à 100 % d’actionnaires publics ?

Lundi 13 novembre, ils en seront à leur 28e jour de grève. Combien de jours encore pour être entendus ? Ils appellent les usagers, les élus, à amplifier leurs interventions et des actions vont avoir lieu.

L’intersyndicale CGT SUD FO

Le texte de l’intersyndicale est extrait d’un article paru sur le site millavois.com

Article publié le 12 novembre 2023.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.