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Tentative de "manipuler l’opinion" sur les retraites -Bernard Thibault

23-06-2010 13:20:16
Pays : FRA
FRFR

FRS0467 40384 /AFP-DA13

PARIS, 23 juin 2010 (AFP) - Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a mis en cause mercredi deux sondages parus avant la journée d’action de jeudi, estimant que "les avocats du projet de loi gouvernemental" sur les retraites tentent de "manipuler l’opinion".

"Anticipant une journée de mobilisation unitaire pour la défense des retraites qui s’annonce puissante, les avocats du projet de loi gouvernemental multiplient les tentatives pour réduire l’ampleur des protestations à l’expression d’une minorité agissante", a-t-il estimé dans un communiqué.

La Une du Figaro mercredi sur le résultat d’un sondage Ifop vise, selon lui, à "tenter d’accréditer l’idée que +58% des Français approuvent la retraite à 62 ans+", ce qui serait "un revirement de l’opinion des Français puisque toutes les enquêtes ont montré jusqu’à présent une forte majorité en profond désaccord avec la volonté de saborder le droit au départ à la retraite à 60 ans".

Or, "on interroge les Français sur le caractère +acceptable+ du recul de deux ans de l’âge légal de départ à la retraite et on leur fait dire qu’ils +approuvent les 62 ans+", observe M. Thibault, selon lequel "Le Figaro aurait pu faire son titre sur les 67% qui jugent la réforme +plutôt injuste+".

A ses yeux, cela constitue "une tentative de manipulation de l’opinion".

Il note aussi qu’une autre enquête Ifop, publiée mardi soir, "mettrait en évidence que 57% des Français ne font pas confiance aux syndicats", ce qui constituerait aussi "une rupture avec toutes les enquêtes précédentes sur le sujet qui ont toutes mis en évidence un taux de confiance oscillant entre 53% et 57% à l’avantage des syndicats".

Il est difficile de comparer les résultats de ce sondage avec ceux des années antérieures en raison d’un changement du mode d’administration du sondage (auto-administration en ligne au lieu de téléphone), ce qui entraîne un biais selon les spécialistes des sciences sociales.

"Faut-il être abonné à internet pour que son opinion soit prise en compte ? Peu importe ce détail pour les commanditaires, l’essentiel est d’alimenter le discrédit sur la parole syndicale", selon M. Thibault.

ic/pz/jpa

AFP 231315 JUN 10

Article publié le 23 juin 2010.


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