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Motion du personnel de la SAM à Viviez

Le site de la Sam est à l’origine de la création et du développement du groupe Arche, qui est devenu grâce à la Sam, un fleuron industriel français.

Durant des décennies grâce à notre professionnalisme, notre investissement personnel, nos efforts et l’attachement viscéral que nous portons à notre entreprise, nous avons dégagé des résultats historiques qui ont grandement contribué à maintenir à flot l’ensemble des autres sites du groupe Arche.

Au travers de nos représentants du personnel CGT, nous avons alerté et cela à plusieurs reprises ces dernières années, l’Etat, les constructeurs, les différents élus locaux, départementaux, régionaux, la députée sur les graves dérives financières et industrielles des dirigeants de l’entreprise.

Avec un placement en redressement judiciaire depuis le 3 juillet et alors que depuis un an nous avons avec nos représentants du personnel fait preuve de patience et d’un état d’esprit constructif, nous sommes dans le scénario que nous avions dénoncé et craint.

Désormais, la perspective d’un drame social est devant nous avec l’offre de reprise du groupe LINAMAR qui en l’état, impacte de manière, insupportable les effectifs de la Sam, et remet en cause la survie de notre entreprise sur du très court terme alors qu’elle bénéficie d’atouts considérables.

Nous ne pouvons l’accepter ! C’est une injustice totale !

Dans le même temps le marché automobile est en pleine croissance.

Réunis en Assemblée Générale le 25 juillet 2017, nous, salariés de l’entreprise SAM TECHNOLOGIES à Viviez demandons au futur repreneur ( quel qu’il soit), à Renault, à l’Etat, à l’actionnaire majoritaire (qui a le devoir d’accompagner et d’améliorer socialement l’offre de reprise) qu’ils travaillent ensemble à la mise en œuvre d’un plan de reprise de la Sam permettant de pérenniser nos emplois et garantir l’avenir industriel du site sur le long terme.

De tels engagements seraient de nature à nous redonner espoir et nous permettraient d’envisager notre avenir et celui de nos familles avec sérénité.
Ils rassureraient également tous les habitants d’un bassin déjà lourdement fragilisé et sinistré.

Sans évolution réelle et positive du contenu de l’offre en date du vendredi 8 septembre, l’ensemble des acteurs du dossier s’exposeront à des tensions sociales majeures.

Motion adoptée à l’unanimité des 98% des salariés présents moins 1 abstention, le 25 juillet 2017.

Article de CentrePresse.fr du 28 juillet 2017

Article publié le 31 juillet 2017.


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