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Tous ensemble le 23 mars !

Les salaires, l’emploi, les retraites, les services publics sont au cœur
d’une série de conflits en France et chez nos voisins européens.
Dans l’Hexagone, pas plus qu’ailleurs, les salariés, les populations
refusent de payer les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, les mesures prises par le gouvernement n’ont
apporté aucune réponse aux urgences sociales. Allègements de
« charges patronales », suppression de la taxe professionnelle, aides
massives aux banques n’ont fait que restaurer et conforter les profits
des entreprises, sans permettre une reprise de l’activité et une
baisse du chômage. Et le patronat en redemande plus !

Quant aux services publics, le gouvernement persiste à supprimer
massivement des postes indispensables à des missions utiles. Nous
avons besoin de services publics et d’entreprises publiques répondant
mieux aux attentes des besoins des populations et donc à l’intérêt
général.

Loin de préparer une sortie de la crise, ces mesures alimentent tous
les mécanismes qui nous y ont conduits. La gestion des entreprises
emprunte les mêmes recettes : la pression sur les conditions de travail,
les salaires, la précarité pour augmenter les dividendes aux
actionnaires le plus vite possible.

 ?? la sortie du sommet social à l’Elysée, les organisations syndicales ont
affirmé : « le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi,
les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques
publiques
 ». Elles ont donc décidé d’appeler à la mobilisation pour le
23 mars. Elles « affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites
prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public,
notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code
des pensions et la réduction des inégalités
. »

Gouvernement et patronat veulent aujourd’hui faire voler en éclat
l’acquis social du droit à partir en retraite dès 60 ans au motif que
nous vivons plus longtemps. Pourquoi faudrait-il qu’un tel progrès
de société ne bénéficie pas à l’amélioration des conditions de vie ?

Faut-il accepter de travailler plus longtemps quand tant de jeunes sont exclus du monde
du travail ?

Pour la CGT, la bonne réforme est celle qui assure le droit à un départ à la retraite dès
de 60 ans avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent au
moins à 75 % du salaire net d’activité et au minimum au niveau du smic. Une réforme
qui garantit la solidarité entre les générations, entre les professions dans le cadre du système
par répartition.

Les profits réalisés début 2010 atteignent les records historiques de 1998. Par ailleurs, la
destruction des emplois et les sacrifices imposés sur les salaires s’accentuent. Pour sortir
de la crise, préparer l’avenir, financer la protection sociale et les retraites, relancer la
consommation des ménages, il faut augmenter les salaires (notamment porter le Smic à
1 600 euros bruts), garantir, préserver les emplois et le tissu industriel. C’est par le travail
de millions de salariés que se bâtissent les richesses de notre pays. Sortir de la crise, préparer
l’avenir, conforter nos services publics, assurer le financement des besoins sociaux,
des retraites demande un autre partage de ces richesses. Il y a urgence !

Sécurisons le présent et l’avenir. Ensemble le 23 mars pour des salaires décents, des emplois durables et des retraites de qualité.

Communiqué intersyndical DGFIP
Communiqué intersyndical Finances
Appel des confédérations

Article publié le 10 mars 2010.


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