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Fin de mois

Fin de mois :

Parmi les sujets très terre à terre il y a la question du pouvoir d’achat : notre direction a-t-elle prévue d’interpeller la DGFIP sur la situation financière de certaines catégories de personnel ?

En effet, ce n’est pas la revalorisation de 3,5 % du point d’indice avec effet au mois de juillet qui va bouleverser le quotidien.

L’inflation est déjà à un rythme de 5,8 % et il ne faut pas oublier que le gel du point d’indice qui a traversé les gouvernements Sarkozy-Hollande-Macron ont conduit à une perte de pouvoir d’achat du point d’indice de 20 %.

A cet égard, et c’est particulièrement vrai pour les départements comme le nôtre où le recours au véhicule personnel est une quasi obligation dans la majorité des cas, la direction locale envisage-t-elle de faire quelque chose (ne serait-ce que de faire remonter la problématique) pour les agents qui supportent un impact budgétaire très important du fait du déplacement quotidien DOMICILE-TRAVAIL.

D’ores et déjà la situation des agents (notamment catégorie C mais pas que), dont les missions ne sont pas télé-travaillables et qui utilisent leur véhicule personnel est lourdement impactée, et mériterait une attention et une compensation "à la hauteur" du problème.

7 JUILLET 2022 : OUVERTURE D’UNE NEGOCIATION INDEMNITAIRE à LA DGFIP.

Le 7 juillet la DGFIP ouvre une négociation sur la question INDEMNITAIRE (indépendante de la question du point d’indice qui est de compétence ministérielle).

Ce sujet du surcoût des déplacements Domicile-Travail doit faire partie de la négociation et il serait logique qu’une direction si proche du terrain fasse remonter le sujet à M. Fournel.

Mais, et nous le savons toutes et tous, plutôt que de compter sur une bonne volonté directionnelle illusoire, si nous voulons peser sur ces négociations il sera nécessaire de se faire entendre.

La CGT FP 12 reviendra très rapidement vers tous les agents du département sur le contenu de cette négociation et la manière de peser pour se faire entendre.

Traitement minimum dans la fonction publique : LA SUPERCHERIE GOUVERNEMENTALE.

Et puisque l’on parle de la question salariale, comment ne pas évoquer la supercherie gouvernementale qui a consisté à relever le 1er mai 2022 le traitement minimum dans la fonction publique afin d’éviter que les agents et les contrôleurs du bas de l’échelle ne soient rémunérés en dessous du SMIC.

A la simple lecture de la mesure certains pourraient être tentés d’apprécier mais il y a une conséquence directe de la mesure dont il faut prendre conscience :

Les sept premiers échelons d’ Agent Administratif C1
Les trois premiers échelons d’ Agent administratif C2
Les deux premiers échelons de Contrôleur administratif C2

SONT DES LORS TOUS AU MÊME INDICE MAJORE : 352 !

Cela veut dire concrètement que tous les fonctionnaires de ces différents échelons perçoivent TOUS le même traitement.

Or comme le spécifie l’article L.522-2 du Code général de la Fonction Publique : "L’avancement d’échelon est accordé de plein droit. Il a lieu de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur. il est fonction de l’ancienneté. Il se traduit par une AUGMENTATION DE TRAITEMENT".

En ignorant sciemment cette disposition légale, le gouvernement instaure l’Avancement à Traitement INCHANGE !

Le syndicat national CGT FINANCES PUBLIQUES après avoir alerté sur cette disposition ILLEGALE vient d’engager un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat à l’encontre du décret gouvernemental qui ignore les dispositions du code général de la fonction publique.

Article publié le 10 juillet 2022.


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