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Jeudi 30 mars : Rassemblements pour les victimes des violences policières
Nous avons déjà dénoncé l’attitude du gouvernement MACRON-BORNE-DARMANIN qui a utilisé tous les ressorts institutionnels de la Vème république ( 47.1, art 38 du règlement intérieur du Sénat, art 44.3, art 49.3 ) pour imposer une régression sociale généralisée .
Au coup de force juridique s’est ajouté, à mesure que le mobilisation grandissait, le coup de force tout court avec un recours à la violence dénoncé internationalement, aussi bien par l’ONU que par le conseil de l’Europe.
La presse internationale quasiment unanime condamne le recours à la force au cours des manifestations.
En matière d’ignominie, Gérald Darmanin, a franchi un nouveau cap en mentant délibérément lors de ses récentes interventions au Sénat sur les violences policières de Sainte Soline.
Après avoir affirmé que les unités en quad de la gendarmerie n’avaient pas utilisé de LBD, il a dû rectifier et revenir sur son mensonge.
Après que des enregistrements édifiants sur les agissements de la BRAV-M aient été révélés une enquête de l’IGPN a dû être lancée.
Il est désormais avéré que le SAMU a été entravé sur ordre de la gendarmerie pour porter des secours à un blessé en urgence absolue ( Le Monde, Médiapart et la Ligue des droits de l’homme ont révélé un enregistrement sans équivoque sur le sujet ).
Ecouter l’enregistrement sur France Info :
Des gaz lacrymogènes ont bien été envoyés sur des blessés, 4000 grenades ont été lancées, des armes interdites dans les procédures de maintien de l’ordre dans d’autres pays Européens ont bel et bien été utilisées.
Des grenades de désencerclement lancées à hauteur de visage.
Serge D entre la vie et la mort a été victime d’une grenade de désencerclement reçue en pleine tête.
Ces évènements dramatiques ont bien eu lieu dans notre pays.
Et un ministre de l’intérieur ( que Médiapart qualifie de " Danger de l’Intérieur et de Ministre du Mensonge" ) qui voudrait à présent dissoudre une association écologiste qu’il qualifie de terroriste.
Le Sénateur écologiste Thomas Dossus a interpellé hier le Ministre de l’Intérieur en ces termes :
"Dans quel pays, après avoir mis deux manifestants dans le coma, toute la chaîne de commandement ne s’interroge pas sur la méthode de maintien de l’ordre ? Dans quel pays, après un tel fiasco, un ministre peut continuer de mentir à répétition et dissoudre un collectif d’opposants politiques ?"
Un pays où le pouvoir confronté à une contestation sociale sans précédent utilise donc la violence d’Etat pour tenter de mater toutes les contestations.
Face à ce déferlement de violence d’Etat, un appel national à se rassembler a été lancé JEUDI 30MARS devant les préfectures à 19 h 00 en soutien aux 2 blessés dans le coma et aux blessés de Sainte Soline.
Article publié le 30 mars 2023.