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Aujourd’hui ceux qui se drapent de légalité pour menacer l’action comme dans les Hautes Pyrénées (menaces de sanctions disciplinaires à l’encontre des grévistes lors du blocage du Centre des Finances de Tarbes) sont les mêmes qui d’un revers de main rayent de la carte des milliers d’emplois en se réfugiant derrière les décisions de la direction générale.
Ce sont les mêmes qui parlent de liberté du travail mais qui pourrissent la vie des agents à coups de réorganisations et de restructurations et qui osent faire des leçons aux agents qui luttent.
Les mêmes qui refusent de dire la vérité aux agents sur les suppressions d’emplois, alors qu’ils étaient au fait des coups qui allaient tomber.
Le résultat est là : les donneurs de leçon de morale sont ceux là même qui vont "distribuer" les destructions d’emplois.
La nouvelle, connue de tous les hypocrites, est tombée :
* 10 destructions d’emplois dans le département :
* 3 destructions d’emplois A
* 3 destructions d’emplois B
* 5 destructions d’emplois C
Et oh miracle : une CREATION d’emploi d’AFIP, une CREATION d’emploi d’IP
... et la suppression d’un emploi AFIPA pour faire bonne figure devant la masse des subalternes.
Question : La suppression des 5 emplois C suffira-t-elle à compenser leur niveau de salaire ?
S’il était une justification à la mobilisation des agents du département la lecture de ces chiffres se suffit à elle même.
Le sens du service public, ce sont les agents ( A, B et C) qui en sont les portes paroles et non pas les hiérarchies dirigeantes.
Article publié le 18 novembre 2016.